Larmes de lave

Et pendant que je te brûle de mes mots

À la clarté de cette longue et froide nuit de pleine Lune, à huis clos

Mon cœur et ma raison se combattent âprement

Pour t’expulser de mes souvenirs et d’un futur qui me fait mal encore trop profondément

 

Par la froideur de ton absence

Et de ta feinte ignorance

Hecate me donne alors la force d’un volcan en éruption

Et baise mes lèvres humectes de mes larmes de lave en fusion

 

Et je m’endors alors d’un sommeil paisible

Qui te sera désormais inaccessible

Je remercie l’Univers du contraste avant de sombrer

Dans les doux bras de Morphée

Je n’entendrais plus ta voix dans les moments sombres

Je ne chercherais plus tes caresses dans mon ombre

Nous serons des inconnus et des étrangers

Faisant fi de nos confidences d’un lointain Passé